Gagnés ou perdus ?
Menés 2 à 1 à 3 minutes de la fin, les jadistes ont su trouver les ressources pour égaliser sur le fil et empocher ainsi deux points précieux.
À l’issue de la partie, une question se posait . La réserve jadiste venait-elle de gagner ou de perdre deux points ? Difficile de répondre à cette interrogation tant la physionomie du match sembla étrange. Après leur déconvenue face à Nérac, les bleus entamaient parfaitement la rencontre. Mobiles, volontaires, ils multipliaient les offensives. A la 15 e minute, Laghnimi débordait côté droit et adressait un centre au cordeau pour Lannot qui transformait au premier poteau.
Monopolisant le ballon, les bleus n’étaient inquiétés que sur coup de pieds arrêtés et atteignaient la pause avec une courte avance.
La reprise des débats voyait les jadistes s’offrir 3 situations de contre bien mal négociées. Ce manque de lucidité allait leur coûter cher. Plus entreprenants, les visiteurs se montraient enfin. Le bloc jadiste, manquant encore d’organisation, reculait, et sur une action côté droit, le ballon revenait sur un attaquant qui égalisait sur la première occasion franche.
Abattus par ce but, les locaux trouvaient cependant l’énergie nécessaire pour réagir. Certes, la manière manquait de clarté et de clairvoyance, mais les intentions étaient là. Dominant les débats, les bleus semblaient ne pas risquer grand chose. Pourtant, sur la seconde occasion des visiteurs, ils encaissaient un second but contre le cours du jeu à 10 minutes de la fin. Dès lors, la partie se mettait à ressembler à une guerre de tranchées. Recroquevillés dans leur camp, les visiteurs tentaient de préserver ce score inespéré. Pourtant, sur une nouvelle offensive, le ballon circulait dans la surface de réparation et Daoudi, entré en cours de jeu égalisait d’une magistrale reprise de volée. Les ultimes minutes offraient encore une occasion aux locaux, mais le score n’évoluait plus.
Deux points gagnés, deux points perdus… La question reste en suspens. Au vu de la rencontre, les Dacquois auraient mérité la victoire.
Pourtant, sans un sursaut d’orgueil, ils auraient pu aussi perdre cette partie. Résumons donc ce résultat par une formule simple : « Un match que nous aurions dû gagner mais que nous aurions pu perdre ».
Après la débâcle du week-end dernier, ces deux points acquis de haute lutte et dans un état d’esprit retrouvé restent pourtant un élément de satisfaction et d’optimisme.